Othello Cerberus
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Date d'inscription : 02/03/2013
Localisation : Voyager dans le Paradis.
 
|  Sujet: Le destin à choisit de faire que tu reviendrais croiser mon chemin. ( PV : Castiel ~)  Sam 26 Juil - 22:17 | |
| La faim, cet instinct primaire, je ne sais pas qui ici peut sentir cette chose lui ronger les entrailles, mais moi je la sens plus que de raison en cet instant me tirailler de l'intérieur et me pousser toujours plus loin dans mes pas.
Intérieurement je connais le chemin à emprunter pour m’y rendre, je sais que je dois aller dans la vallée de Krägen, dans la forêt Emÿstic, insondable aux multiples facettes, cette tendre et chère qui abrite plus d’une créature telle que moi. Bien sur, le danger y était réellement présent, mais parmi cette luxuriante forêt des créatures étaient capables de me sustenter, je ne connaissais que peu de choses sur cette incroyable forêt, et elle était sans doute l'une des plus dangereuses. Mal connues de beaucoup rares étaient les courageux à s’y aventurer, mais moi, quelque part je faisais partie des bêtes.
La forêt offrait diverses abris aux animaux, et empêchait les créatures plus sédentaires de s’y aventurer, trop hostile à son mode de vie. Ainsi donc, je m’y étais rendu, pour passer quelques temps là-bas. Oh bien sur j’avais prévenue Alcalice, ma tendre porte de mon absence. Et je l’avais prévenue de faire attention à elle des inconnus capables de la blesser.
Peu importe, elle n’était pas faible, avec le temps j’avais remarqué que son esprit s’aiguisait, devenait plus fort. J’en étais sincèrement surpris, mais d’un autre côté cela me rassurait et signifiait qu’elle pouvait se passer de moi quelques temps. D’où que je l’ai quittée.
L’agitation d’Hélésia, la tension montait de plus en plus dans la ville. Je sentais la noirceur monter, les petits conflits se diluer dans le brouhaha et l'agitation des âmes qui y vivent, je croise aussi le regard de dieux malins. M’en éloigner me soulageait d'une part, et d'autres part d'éviter de me mêler à tout ces gens qui ont pu me considérer comme ...."dangereux" ou "méprisable". Je connais la maladie du vice qui de plus en plus se fait connaitre. En partant, je me sentais comme libre de toute présence, en harmonie avec cette nature des plus sauvages qui régnait en maitre sur des hectares. Nul besoin de laisser les autres me bannir, il suffisait de le faire soi-même. À présent, généralement je ne cherchais plus le contact avec les autres, cela me paraissait bien trop étrange.
Enfin, en cette heure précise, je venais d’achever l’une de ces créatures herbivores qui ne m’avait pas vu un peu plus tôt alors qu'elle broutait paisiblement, ce qui me permettait à présent de me sustenter. Après maintes efforts et une course poursuite pour lui sauter au cou qui n'avait pas été sans embûches j’avais finis par assister à sa fin de vie, en lui assénant le coup fatal et bien placé de mes crocs.
Depuis, je pouvais enfin, après tout ce temps jouir d’un repas bien mérité et apaiser les grondements féroces de mon estomac vide. Plantant les crocs dans la chair délicate du cadavre encore chaud, c'est l’œil méfiant que je scrutais les horizons, les oreilles à l’affut d’un quelconque bruit qui annoncerait l’arrivée de charognards ou chapardeurs. J'attendais certainement d'être dans un silence de mort, pour mieux entamer ce repas une fois, certain que je serais paisible. Après tout, c'est bien lors de mes repas que je baissais la garde.
Et croyez-le, pour rien au monde je n'aurais partagé se précieux repas.
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